Charles Diers

Ils vont participer, de près ou de loin, à la grande aventure olympique et paralympique de Paris 2024. Ils seront bénévoles, athlètes, entraîneurs, relayeurs, etc. Tous les mois jusqu’aux Jeux Olympiques, découvrez un acteur des Jeux en Anjou dans une interview.

Bonjour Charles, est-ce que tu peux te présenter rapidement ?

« Bonjour, je m’appelle Charles Diers, j’ai bientôt 40 ans et je suis Event général manager du site de Nantes pour le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) de Paris 2024. »

Comment t’es-tu retrouvé à travailler pour le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ?

« J’ai postulé il y a quelques années sur le site de Paris 2024. Je cherchais du travail l’année dernière et j’ai donc postulé de nouveau l’année dernière. J’ai passé des entretiens durant le printemps et le début d’été 2023 et j’ai commencé à travailler pour le COJOP en septembre 2023. C’est un poste qui me donnait envie parce que les Jeux dans son pays ce n’est pas souvent et avoir l’opportunité de travailler pour cette organisation c’était une chance à saisir. J’habite à Angers donc la proximité avec Nantes a aussi aidé cette décision. Ayant pratiqué le football au niveau professionnel c’était aussi une opportunité de voir l’envers du décor en travaillant à la mise en place, dans toutes ses dimensions, d’un match de football. »

Quelle est ta mission précisément au sein du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques ?

« Une de mes missions consiste à coordonner toutes les équipes qui vont participer à ce que les Jeux se passent bien au stade de la Beaujoire : les bénévoles, la sécurité, la famille olympique, le marchandising… Je suis également la porte d’entrée sur le site de toutes les parties prenantes : le propriétaire du stade de la Beaujoire, la Préfecture, les services de l’Etat, la ville de Nantes, les forces de l’ordre… C’est moi qui fais le lien entre eux et mes équipes.

Nous organiserons au stade 8 matchs de football des tournois olympiques masculin et féminin. L’idée étant de mettre en place les concepts de Paris 2024 à l’échelle du site de Nantes en s’adaptant aux spécificités d’un stade et d’un tournoi de foot. Par exemple, l’ambition de Paris 2024 est de faire venir l’ensemble des spectateurs et personnes travaillant sur le stade en transports en commun afin de diminuer l’empreinte carbone de l’évènement. A nous de se coordonner avec la collectivité et les opérateurs de transport pour maximiser cette possibilité là pour tous les acteurs qui vont travailler au stade. On a de la chance parce que le stade est très bien desservi que ce soit par le tram, le bus et le tram-train. On doit aussi faire en sorte de mettre le stade aux couleurs des Jeux Olympiques, passer du stade de foot du FC Nantes à un stade de foot Olympique.

En conclusion ma mission est de coordonner l’ensemble des personnes qui vont travailler sur le site de Nantes, que ce soit ceux qui vont recevoir les athlètes, les spectateurs… ainsi que répondre aux enjeux sécuritaires dans toute leurs dimensions.

Je suis arrivé en septembre 2023, aujourd’hui on est 25 et bientôt on sera plus d’une centaine. Pendant les Jeux, nous serons 1500 à travailler sur un match, renforcé par 500 bénévoles et volontaires qui sont des maillons essentiels à la réussite de l’évènement. Pour l’instant nos bureaux ne sont pas dans le stade mais à partir du 10 juillet nous prendront part entièrement du stade. »

En tant que co-créateur de La Dalle Angevine, en quoi c’est important pour toi de mettre en avant le sport, amateur comme professionnel, du Maine et Loire ?

« Le sport véhicule des valeurs importantes et favorise une bonne santé, le bien-vivre ensemble et l’épanouissement personnel qui sont des éléments clés de notre quotidien. Le sport transmet des émotions qu’on retrouve quasiment nulle part si ce n’est dans la culture. Je vais prendre un exemple, il n’y a que quand la France joue une finale qu’on retrouve une ferveur qui rassemble tout le monde. 

C’est important de mettre en avant le sport professionnel mais aussi amateur. Sans sport amateur il n’y aurait pas de sport professionnel car pas de formation. Les 2 se complètent et c’est pourquoi c’est nécessaire de mettre tout le monde en avant. »